DUSSUD François-Xavier, Fabien Guggemos et Nicolas Riedinger, coord.
Rubrique:
Histoire mondiale de l’énergieParution:
2018Titre Ouvrage:
Bilan énergétique de la France pour 2016. FranceÉdition:
Commissariat général au développement durable, mars 2018 (Datalab n° 30)Pages:
140Même s’il reste à un niveau historiquement élevé, le taux d’indépendance énergétique de la France métropolita ine baisse de deux points en 2016. En effet, la production primaire baisse de 4,8 % en raison d’arrêts prolongés de centrales nucléaires, tandis que la consommation primaire décroît plus modérément de 1,6 %. Compte tenu des températures moins douces en 2016 qu’en 2015, la baisse de la consommation primaire corrigée des variations climatiques atteint même 3,2 %. Elle trouve son origine à la fois dans la diminution des pertes de transformation (liée à celle de la production nucléaire) et dans celle de la consommation finale. Ainsi, si la consommation se stabilise dans les transports, elle baisse légèrement dans le résidentiel et, de manière plus marquée, dans l’industrie et le tertiaire à climat constant. La facture énergétique des ménages, malgré la hausse de leur consommation réelle, reste stable grâce à la baisse des prix du gaz et des produits pétroliers et au ralentissement de celui de l’électricité. La consommation d’énergie primaire des départements d’outre-mer (DOM) s’élève à 3,6 Mtep, en hausse de 0,5 %.