Taccoen Lionel

La baisse des émissions de gaz à effet de serre rapportée à la consommation d’énergie est deux fois plus lente depuis l’expansion des renouvelables, dont la fonction était, au contraire d’accélérer le mouvement . L’étude menée pour les cinq Etats les plus importants et l’ensemble de l’Union Européenne montre que la promotion obligatoire des renouvelables a fait délaisser d’autres facteurs de baisse des émissions par unité d’énergie, en particulier le nucléaire et le gaz, provoquant une spectaculaire contre-performance. De plus, centrer les investissements sur l’éolien et le solaire reste cher car les coûts indirects (réseaux et réserves de capacité) ont tendance annuler le bénéfice de la baisse des coûts directs et a un intérêt limité car les gains ne concernent que l’électricité. 

Disponible sur : www.geopolitique-electricite.fr