Le captage et stockage du carbone (Carbon capture and storage – CCS) implique l’emprisonnement du CO2 d’origine humaine sous terre dans le but d’éviter sa libération dans l’atmosphère (Lire : Captage et stockage du carbone (Carbon Capture and Storage –CCS). Au vu de l’échelle à laquelle il pourrait être appliqué, le CCS
A l’issue du 5ème Plan (1974-79), l’économie indienne achève trois décennies de croissance à un rythme annuel moyen d’environ 5%, lequel, après le fléchissement de la fin des années 1960 et l’incidence des chocs pétroliers des années 1970, répond de moins en moins aux attentes d’une population en hausse annuelle
En 1947, année de son indépendance politique, l’Union Indienne, séparée du Pakistan, compte environ 340 millions d’habitants disposant d’un Produit Intérieur Brut (PIB) estimé à 600 dollars par tête, soit le tiers de celui du Japon, mais 50% de plus que celui de la Chine[1]. Environ 60% de ce produit
C’est en constatant que « l’on a trop tendance à sous-estimer le rôle des hommes et des femmes qui, par leurs recherches, leurs intuitions et souvent leur audace, ont modelé le paysage énergétique d’aujourd’hui » (p. 9), que Jacques Percebois a décidé d’en choisir quelques-un(e)s pour introduire à une compréhension de l’évolution
Il est important de réitérer l’importance de l’accès aux services fournis par l’énergie pour assurer un bien-être pour tous. En dépit de la disponibilité différenciée en ressources primaires et/ou en potentiel selon les pays et les régions, les systèmes énergétiques peuvent être caractérisés par des modes de production dominants. Les
L’industrie charbonnière indienne est superbement ignorée de nombreux écrits sur l’économie et même sur l’énergie de ce pays[1]. Elle a pourtant été la première, et longtemps, la seule industrie énergétique d’un pays condamné à n’utiliser que des sources d’énergie traditionnelles : bois de feu, déjections animales séchées et force musculaire
Au tournant de la décennie 2010, sous l’impulsion des réformes de Deng Xiaoping, la Chine venait d’effectuer un rattrapage économique sans précédent dans l’histoire, avec, depuis 1980, une multiplication par 12 de son produit intérieur brut (PIB) et un saut de 5 à 18% de la production annuelle de la
Avec la victoire de Lin Biao lors du 9ème congrès du Parti communiste chinois (PCC) en 1969, puis le retour de Zhou Enlai en 1971, la croissance industrielle est de retour (Lire : L’énergie en Chine : les décennies Mao Zedong) mais les débats autour de l’orientation de l’économie restent vifs. De
Après sa victoire sur Chiang Kai-shek et le Kuomintang en 1949, le Parti communiste chinois (PCC) décide d’émanciper un pays, économiquement colonisé depuis un siècle puis occupé par les Japonais, et de construire un socialisme chinois, ce, qu’initialement, il ne peut entreprendre qu’en s’inspirant de l’expérience soviétique. De profondes réformes,
« À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Chine était devenue le pays le plus pauvre du monde »[1]. Le faible développement industriel de l’entre-deux-guerres avait été en grande partie ruiné par les destructions de la guerre civile, celles de la lutte contre les Japonais et celles résultant du démantèlement
En 1950, la Chine ne figure même pas dans la longue liste des pays que couvre l’annuaire statistique mondial de Joel Darmstadter[1]. En 2016, avec 23% de l’énergie consommée dans le monde, devant les 17% des États-Unis, elle occupe la première place. Ce saut, sans précédent dans l’histoire, résulte d’une
Des premières tonnes de houille extraites dans le Donbass (Donetsk) avant le 18ème siècle (Lire : L’énergie en Russie avant 1917), à l’ouverture de nouvelles mines au-delà de l’Oural avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale, la production charbonnière soviétique a été multipliée par 1 000. Cette spectaculaire croissance résulte