1.Des ressources naturelles, toujours plus dégradées Au cours des cinquante années écoulées, le progrès des connaissances a mis en lumière les « dégradations infligées avec une intensité et à un rythme sans précédent » à notre planète (p. 19). Ces blessures affectent les ressources en eau douce dont la raréfaction est
Les conditions favorables à la vie sur terre pourraient prochainement n’être plus réunies. Les entreprises et les pouvoirs politiques en sont les principaux responsables, dans un contexte d’irresponsabilité et d’inconscience prédominantes, pour avoir dévasté depuis le début de la Révolution industrielle le capital naturel (biodiversité, eau, sol, climat) offert par
Pollution atmosphérique de Beijing à New Delhi et émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES)[1], le charbon minéral est au banc des accusés[2]. Peut-on s’en débarrasser rapidement ou faudra-t-il vivre avec lui encore plusieurs décennies ? À l’appui de la première option, les appels à ne plus le développer
À l’occasion du débat sur la transition énergétique, la chaire Économie du Climat a publié en 2013 un Informations & Débats intitulé : « La transition énergétique, les ambiguïtés d’une notion à géométrie variable »[1] (Lire : La transition énergétique : un concept à géométrie variable). Depuis lors, l’usage du terme a continué à se
Une politique environnementale inefficace peut facilement remporter du succès au niveau politique. Nous avons pu le constater avec Brian Mulroney, Jean Chrétien et Stephen Harper ainsi que d’autres Premiers ministres canadiens pendant plus de 25 ans. Les mesures volontaires, les étiquettes-énergie, la branche Recherche et Développement (R&D) du gouvernement, les
La sortie des États-Unis des accords de Paris vient de remettre spectaculairement sur l’avant de la scène la question du climat. On savait en effet déjà que les contributions des États actuellement associées à ces accords, même avec une présence active des États-Unis, n’étaient pas suffisantes pour espérer maintenir l’augmentation
Largo è il consenso sul fatto che il mondo dell’energia sia attraversato e sempre più lo sarà da ondate innovative[1] di rilevanza tale da consentire la «transizione energetica» al dopo-fossili e il raggiungimento degli obiettivi di decarbonizzazione condivisi dal mondo intero a Parigi nei tempi e modi necessari ad arginare
Lors de la conférence de Paris sur le climat en décembre 2015, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a judicieusement résisté à la tentation de renforcer les objectifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) à l’horizon 2030 que Stephen Harper, premier ministre du Canada de 2006 à
Surtout depuis le signal d’alarme tiré par les successifs rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat -GIEC (Intergovernmental Panel on Climate Change -IPCC), impossible de s’interroger sur l’avenir de l’approvisionnement du monde en énergie sans référence à ses effets sur l’évolution du climat. La nécessaire compréhension de ce
Le grand débat sur la transition énergétique lancé par le gouvernement à la suite de la conférence environnementale en 2013 a déployé beaucoup d’énergies et accaparé l’attention des médias. Ce qui mobilise désormais, ce n’est plus l’action face au changement climatique, mais la transition énergétique dont le climat ne semble
L’approche standard utilisée pour la réglementation économique de l’environnement est basée sur la théorie des externalités. Une externalité est l’effet d’une action d’un agent économique sur un autre, action qui s’exerce en dehors du marché (d’où le qualificatif d’externe) et qui n’est pas compensée financièrement. Cet effet externe (ou externalités