Des premières tonnes de houille extraites dans le Donbass (Donetsk) avant le 18ème siècle (Lire : L’énergie en Russie avant 1917), à l’ouverture de nouvelles mines au-delà de l’Oural avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale, la production charbonnière soviétique a été multipliée par 1 000. Cette spectaculaire croissance résulte
Avec leur passage de l’holocène à l’anthropocène, « pour la première fois, les sociétés sont capables de fabriquer leur propre environnement » et celui qu’elles fabriquent n’est rien moins que catastrophique[1]. Parmi les dangers qui le guettent, l’effet de serre et le changement climatique principalement engendré par les émissions de CO2 qu’émettent
Vu d’Europe occidentale ou d’autres continents, le développement énergétique de la Russie au 19ème siècle est souvent réduit à l’exploitation des pétroles du Caucase par les frères Nobel puis les Rothschild bientôt associés à Marcus Samuel, père de la future Royal Dutch Shell [1]. Pour importante qu’elle ait été, au
On désigne habituellement par charbon minéral des roches sédimentaires d’origine organique, contenant au moins 50% de carbone après séchage [1]. Ces roches formées au cours des âges géologiques se sont transformées en matériaux combustibles d’une très grande variété : houilles, dont anthracites, et lignites, principalement (Lire : Charbon : géologie, ressources et réserves).
Parce qu’elles sont quantifiées, les consommations de sources d’énergie sont fréquemment assimilées à des besoins, ce qui est faux, puisque l’on peut satisfaire un même besoin avec des consommations très différentes, en quantité et qualité. Pour bien comprendre cette divergence, plusieurs concepts doivent être définis, dont ceux de systèmes techniques