La France a une position particulière. Son électricité est produite quasiment sans carbone grâce à l’hydraulique et au nucléaire (Lire : Les réacteurs nucléaires), ce qui est un atout de taille pour limiter efficacement et rapidement les émissions de gaz à effet de serre (GES) et, par là, le risque potentiellement
Le développement des énergies renouvelables est considéré comme étant une amélioration pour le système énergétique mondial du fait des ressources limitées en combustibles fossiles, ainsi que pour réduire les problèmes environnementaux découlant de l’utilisation massive de ces dernières. Dans ce contexte, l’utilisation de la biomasse et des déchets est devenue
Depuis les années 1950, de nombreux réacteurs nucléaires électrogènes ont été construits (Lire : Histoire de l’énergie nucléaire), parmi lesquels les réacteurs à eau sous pression (Lire : Les réacteurs nucléaires) sont les plus nombreux. Bien d’autres filières ont cependant été étudiées dont certaines continuent de l’être, ce qui est le cas
La transition écologique qui s’impose aujourd’hui à toutes les sociétés, surtout industrialisées, nécessite un recours croissant aux sources d’énergie renouvelables (EnR). Parmi elles, aux côtés des nouvelles techniques pour produire de l’électricité, la biomasse, historiquement utilisée depuis les débuts de l’humanité, occupe une place majeure. Mais qu’est-ce que la biomasse
C’est en longeant les rives de l’Isère que l’on chemine vers la station d’épuration dénommée Aquapole, qui chaque jour traite plus de 230 000 m3 d’eaux usées issues de 55 communes de l’agglomération grenobloise (Figure 1). Pourquoi cette station ? Alors que, suite à des traitements de plus en plus
Au début, dans les années 1950, on pensait qu’on allait produire de l’électricité tellement bon marché que ce ne serait pas la peine de mettre des compteurs… Il y avait une expression pour dire cela : « Too cheap to meter », trop bon marché pour mettre un compteur. Le cours des choses
Depuis qu’il a été mis en ligne, l’article de Bertrand Thuillier a suscité de nombreuses réactions de lecteurs qui ont trouvé excessive, et souvent infondée, sa critique du projet CIGEO. Le choix d’un stockage géologique profond des déchets radioactifs à vie longue repose en effet sur quinze années d’études et
Ce texte a fait l’objet d’une présentation au Séminaire international sur Les centrales nucléaires, leçons de l’expérience mondiale, à Brasilia, les 27 et 28 octobre 2015, au Sénat fédéral du Brésil. Il est également publié dans les Cahiers de Global Chance[1]. Dès l’origine de la découverte de la possibilité
L’industrie nucléaire est impactée depuis plusieurs années par des bouleversements majeurs de son environnement économique : libéralisation des marchés de l’électricité aux États-Unis puis en Europe, conséquences de l’accident de Fukushima depuis 2011, politiques pouvant conduire à une baisse (France) voir une sortie (Allemagne) du nucléaire à brève échéance. Face
Les activités d’assainissement et de démantèlement (A&D) des installations nucléaires en fin de vie constituent pour la filière nucléaire un enjeu majeur dont le bon déroulement confortera la crédibilité de la filière dans sa capacité à mener à bien l’ensemble du cycle de vie des installations nucléaires. Le démantèlement représente
Le cycle du combustible est l’ensemble des étapes, de la mine aux déchets, qui permettent d’alimenter un réacteur nucléaire en combustible. Contrairement au combustible fossile, celui-ci ne brûle pas dans le réacteur mais fissionne. La première spécificité de l’énergie nucléaire est sa très forte concentration d’énergie. Alors que la combustion
Quelles sont les méthodes et les concepts utilisés dans l’industrie nucléaire, aux niveaux conception et exploitation, qui assurent à cette activité industrielle un niveau de sûreté acceptable, principalement dans le cas des réacteurs nucléaires (Lire : Les réacteurs nucléaires) ? 1. Objectifs généraux de la sûreté nucléaire, notion de