Les appels à tourner le dos au charbon (Lire : Charbon minéral : retraits et désinvestissements se multiplient) ne sont pas encore parvenus à interrompre la croissance de la production mondiale (Lire : Charbon minéral : l’industrie ne baisse pas les bras). Les stratégies des grandes compagnies minières et les politiques des
Pollution atmosphérique de Beijing à New Delhi et émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES)[1], le charbon minéral est au banc des accusés[2]. Peut-on s’en débarrasser rapidement ou faudra-t-il vivre avec lui encore plusieurs décennies ? À l’appui de la première option, les appels à ne plus le développer
En 2015, en France, sur une consommation finale de 162 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), l’industrie en a utilisé 28 soit environ 18%[1]. Cette énergie sert, en partie, à créer de la chaleur, celle-ci étant principalement tirée de la combustion de matière fossile. En effet, 23,3 Mtep d’énergie fossile