Avec quelques années de recul, 2023 pourrait bien apparaître comme un point d’inflexion sur la trajectoire de l’énergie nucléaire en France [1]. D’un côté, une chute de la production électronucléaire à 279 TWh, fin 2022, depuis le point culminant de 452 TWh en 2005, ce, suite à l’arrêt d’un grand
1. Les grands traits de la politique du secteur de l’électricité Ce sont ceux qui se dégagent du document CNDP intégrant les recommandations de l’État, les scénarios RTE et le projet EDF. 1.1. Une stratégie dans le prolongement des études de RTE Elle a pour préliminaire les trois axes essentiels
En décembre 2019, l’Union européenne (UE) a adopté le pacte vert pour l’Europe, un plan proposant de transformer chaque aspect économique de ses États membres, ainsi que le mode de vie de ses citoyens [1]. Il prévoit de réduire considérablement les émissions de CO2 d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone à
1. La radioactivité La matière qui nous entoure est constituée de minuscules atomes. Si l’on se rappelle la valeur du nombre d‘Avogadro (6.02×1023), les atomes de toutes les matières sont innombrables. Ce nombre est défini comme le nombre d’atomes dans 12 grammes de carbone : il y aurait ainsi 33 millions
Le 21ème siècle, cela parait inéluctable, devra faire face à un défi majeur en matière de population et de production d’énergie. Il faut donc désormais réconcilier le besoin légitime d’uniformisation du niveau de vie moyen de l’humanité et la préservation d’un environnement toujours plus pillé et souillé par la production
En 1947, année de son indépendance politique, l’Union Indienne, séparée du Pakistan, compte environ 340 millions d’habitants disposant d’un Produit Intérieur Brut (PIB) estimé à 600 dollars par tête, soit le tiers de celui du Japon, mais 50% de plus que celui de la Chine[1]. Environ 60% de ce produit
Les réacteurs de première génération ont été des réacteurs prototypes (Lire : Les réacteurs de recherche) permettant de mettre au point les réacteurs électrogènes actuellement en fonctionnement qui sont des réacteurs dits de seconde génération (Lire : Les réacteurs nucléaires). Ce sont essentiellement des réacteurs refroidis par de l’eau : bouillants ou
L’Union européenne (UE) sera-t-elle capable de répondre tout à la fois à l’impératif climatique, à l’impératif industriel et à celui de solidarité en s’appuyant sur les grandes mutations de nos modes de production et de consommation énergétique ? Elle affiche l’ambition d’être le premier continent « climatiquement neutre du monde en 2050 »,
La France a une position particulière. Son électricité est produite quasiment sans carbone grâce à l’hydraulique et au nucléaire (Lire : Les réacteurs nucléaires), ce qui est un atout de taille pour limiter efficacement et rapidement les émissions de gaz à effet de serre (GES) et, par là, le risque potentiellement
C’est en constatant que « l’on a trop tendance à sous-estimer le rôle des hommes et des femmes qui, par leurs recherches, leurs intuitions et souvent leur audace, ont modelé le paysage énergétique d’aujourd’hui » (p. 9), que Jacques Percebois a décidé d’en choisir quelques-un(e)s pour introduire à une compréhension de l’évolution
Depuis les années 1950, de nombreux réacteurs nucléaires électrogènes ont été construits (Lire : Histoire de l’énergie nucléaire), parmi lesquels les réacteurs à eau sous pression (Lire : Les réacteurs nucléaires) sont les plus nombreux. Bien d’autres filières ont cependant été étudiées dont certaines continuent de l’être, ce qui est le cas
1. Un nouveau mix énergétique basé sur des énergies locales et renouvelables, selon Vincent Fristot Une évolution vers un mix basé sur des énergies locales et renouvelables constitue une vraie opportunité aussi bien pour l’avenir planétaire que pour les territoires. 1.1. Des enjeux planétaires et locaux Pour aborder les