En novembre 2014, le revirement de la monarchie saoudienne, qui avait jusqu’alors joué le rôle de producteur résiduel sur le marché pétrolier, a eu pour conséquence de soumettre le prix du pétrole brut à la loi de l’offre et de la demande. Désormais exposé à la volatilité du marché, le
Déjà publié dans sa version originale sous le titre : Venezuela: El petróleo y el Socialismo del Siglo XXI, cet article a été traduit en français par Floriane François et Luca Zinfollino, étudiants au sein du Master LEA, parcours Traduction spécialisée multilingue, université Grenoble Alpes, sous la direction de Sandrine Rol-Arandjelovic.
La economía venezolana es una economía rentista petrolera internacional. Esta afirmación dice mucho y dice poco al mismo tiempo. Hay que precisarla con un poco más de rigurosidad. Dice mucho, porque la economía venezolana depende en proporción significativa del régimen fiscal (o, para ser más preciso, del monto de la
Petróleos de Venezuela, sociedad anonima de capital variable (S.A. de CV), la société pétrolière nationale du Venezuela fait l’objet, depuis déjà de nombreuses années, de nouvelles alarmantes concernant tant sa santé comme productrice de brut que sa situation financière. Il semblerait que, suite au contre choc pétrolier (une chute du
Quasiment depuis la Première Guerre mondiale, c’est en Iran qu’ont eu lieu la plupart des tentatives destinées à renégocier le régime de l’upstream (amont pétrolier) et à ajuster la répartition de la rente pétrolière. Toutefois, ce mouvement de renégociation (et plus tard de réforme et renégociation) s’est amplifié au milieu
Au cours de la première moitié du 20ème siècle, les compagnies pétrolières ont été en mesure d’imposer le système d’exploration et de production en amont (régime de l’upstream) aux propriétaires de pétrole tant au Venezuela que dans certains pays du Moyen-Orient[1]. À elles seules, ces deux régions ont été responsables